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Nahel: l'appel du policier accusé de meurtre examiné jeudi
information fournie par AFP 01/10/2025 à 11:43

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles se penchera jeudi matin sur l'appel formé par la défense du policier renvoyé en cour d'assises pour le meurtre de Nahel Merzouk, le 27 juin 2023 à Nanterre ( AFP / Bertrand GUAY )

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles se penchera jeudi matin sur l'appel formé par la défense du policier renvoyé en cour d'assises pour le meurtre de Nahel Merzouk, le 27 juin 2023 à Nanterre ( AFP / Bertrand GUAY )

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles se penchera jeudi matin sur l'appel formé par la défense du policier renvoyé en cour d'assises pour le meurtre de Nahel Merzouk, le 27 juin 2023 à Nanterre, a indiqué le parquet général à l'AFP.

L'adolescent âgé de 16 ans avait été tué d'une balle tirée à bout portant par ce policier, Florian M., qui contrôlait le véhicule qu'il conduisait.

Le 3 juin, deux juges d'instruction avaient ordonné le renvoi du fonctionnaire mis en cause devant la cour d'assises pour meurtre, conformément aux réquisitions du parquet de Nanterre début mars.

"Rien ne démontre que (le policier) Florian M. était autorisé dans la circonstance à faire usage de son arme, en méconnaissance des principes de proportionnalité et d'absolue nécessité", selon l'ordonnance consultée par l'AFP.

Pour la défense, le tir de Florian M. était au contraire "légitime" et "conforme au cadre légal", avait précédemment précisé à l'AFP son avocat, Me Laurent-Franck Liénard.

Le second policier présent lors du contrôle, jusqu'alors témoin assisté pour complicité de meurtre, avait bénéficié d'un non-lieu.

Contacté par l'AFP, Me Laurent-Franck Liénard a expliqué qu'il ne serait pas présent lors de l'audience et avait demandé le renvoi pour cause d'agenda.

Il affirme avoir signalé son indisponibilité au parquet dès que celui-ci lui a communiqué la date du 2 octobre.

"C'est-à-dire que les dés sont pipés depuis le départ, que la justice a décidé toute seule de poursuivre mon client, et qu’on existe ou qu’on n'existe pas, ça leur importe peu et c’est insupportable", a vivement réagi le conseil du policier.

Me Pauline Ragot, avocate du fonctionnaire ayant bénéficié d'un non-lieu, a indiqué avoir également formulé une demande de renvoi.

Le ministère public a confirmé à l'AFP que "la défense a formé une demande de renvoi, qui sera examinée à l’audience du 2 octobre, à l’occasion de laquelle le parquet général fera connaître sa position".

L'avocate d'un des passagers de la voiture que Nahel conduisait, Me Pauline Rainaut, contactée par l'AFP, n'a pas souhaité s'exprimer en amont de l'audience.

Sollicité, Me Frank Berton, qui défend la mère de Nahel - Mounia Merzouk - n'a pu être joint.

Le décès de Nahel, devenu symbole de violences policières, avait été à l'origine de plusieurs nuits d'émeutes à travers la France.

Deux ans après les faits, la mémoire de l'adolescent est toujours vive à Nanterre, où famille et soutiens continuent de demander "justice".

3 commentaires

  • 15:30

    Il faut que les juges soient present lors d une intervention de dealer armés.. et leur demander d intervenir !! Mais sans armes !!!


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